Consultant, coach, conseiller… qui fait quoi ?

Dans son livre « Consultant », Arnaud Cielle considère que le terme consultant englobe plusieurs métiers comme coach, conseiller, formateur, cadre externalisé ou maître d’oeuvre. La différence se joue principalement sur une échelle allant du « faire » au « faire faire ».

Le COACH : c’est celui qui est le plus dans le « faire faire ». Ses clients attendent de lui qu’il les aide à dépasser certaines limites, à régler des problèmes qui sont parfois à la frontière entre le personnel et le professionnel. L’essentiel du savoir-faire du coach : aider son client à trouver les solutions qui sont en lui et à le mettre en mouvement. La promesse contractuelle du coach est clairement orientée vers la mise en oeuvre de moyens.

Le CONSEILLER : lui aussi est là pour mette son client en mouvement. Cependant ses clients attendent aussi de lui du contenu : des solutions innovantes, des préconisations concrètes. Ses clients attendent de lui qu’il les aide à progresser. La promesse contractuelle du conseil est orientée vers la mise en oeuvre de moyens ; les résultats dépendent de la capacité du client à mettre en oeuvre les préconisations.

Le FORMATEUR : il est moins dans le faire-faire, il aide à faire. Ses clients ont identifié des lacunes dans leurs compétences et attendent du formateur qu’il soit capable de leur transmettre son savoir-faire d’une façon la plus pédagogique possible. Ils veulent gagner en autonomie et être capables de faire seuls. La promesse contractuelle du formateur est aussi orientée vers la mise en oeuvre de moyens , même si le transfert de savoir-faire réalisé doit permettre au client d’accroître ses performances.

Le CADRE EXTERNALISÉ : il est clairement dans le « faire ». Ses clients expriment un besoin précis et un objectif concrets à atteindre. Ses clients cherchent aussi une solution plus souple que l’embauche, d’autant plus qu’ils n’ont pas forcément besoin de cette ressource à plein temps. La promesse contractuelle du cadre externalisé peut s’orientée vers l’atteinte de résultats tant sa sa mission s’apparente à celle d’un cadre « classique ».

Le MAÎTRE D’OEUVRE : il est exclusivement dans le « faire ». Ses clients lui délèguent un mission précise et ponctuelle. Ils veulent gagner du temps. Sa promesse contractuelle peut se concentrer vers l’atteinte de résultats.