Comment performer avec facilité ?

Lorsque je demande à mes clients s’ils aiment leur métier, s’ils aiment ce qu’ils font, tous me répondent : « oui » !

Quand je leur demande s’ils passent globalement de bonnes journées, ils me répondent « bof » !

En discutant avec eux, je me rends compte qu’ils disent aimer ce qu’ils font car ils sont fiers du statut qu’ils ont aujourd’hui, du poste qu’ils occupent, de ce qu’ils ont réussi à accomplir grâce aux efforts qu’ils se sont donnés la peine de déployer. Ils apprécient l’image de l’objectif final accompli.

Par contre, lorsque je creuse, je me rends compte qu’ils ressentent peu d’enthousiasme à vivre le chemin de l’accomplissement.

De façon macro c’est ok : il y a de bons moments, des moments plus difficiles, mais ils sont conscients que tout ne peut pas être parfait, et quand ils échangent avec leurs amis dirigeants, ils s’aperçoivent que le ressenti est similaire, donc tout est normal.

D’un point de vue micro, le constat est différent : je leur demande de me décortiquer leur journée, ensuite je leur demande le nombre de minutes dans cette journée où ils ont adoré faire ce qu’ils étaient en train de faire. Là c’est le coup de grâce.

Lorsque l’on est employé, la prise de conscience est moins difficile : il « suffit » de changer de boulot. Lorsque l’on est entrepreneur ou chef d’entreprise et que l’on constate que l’on s’est soi-même constitué un job qui ne nous rend ni heureux ni enthousiaste, la prise de conscience est plus douloureuse.

Chaque année ils se fixent des objectifs de plus en plus hauts : chiffre d’affaires, rentabilité, part de marché… peu importe, l’objectif est de faire PLUS, sur chaque indicateur.

Et cette première prise de conscience les amène instinctivement à une seconde prise de conscience : faire mieux d’année en année c’est possible, mais les efforts à fournir vont être de plus en plus conséquents et de plus en plus éprouvants.

Combien de temps allez-vous tenir comme cela ? À quel point votre mental et votre corps sont-ils résilients ?

Bien sûr, rien ne s’accomplit sans effort, mais cela ne signifie pas qu’il faille s’épuiser dans tous les domaines et constamment.

Nous avons tous un Pourquoi personnel, un talent que l’on ne peut s’empêcher d’exercer, qui nous anime et nous motive au plus haut point, un talent tourné vers autrui, qui permet de répondre à un besoin réel, un talent que les clients recherchent et qu’ils sont prêts à payer très cher. C’est dans l’exercice de ce talent que vous devez mettre votre énergie.

De cette manière vos actions peuvent paraitre comme des efforts aux yeux des autres, tandis que pour vous il s’agit de vivre pleinement ce qui vous passionne. Les heures ne comptent plus, et la force que vous y mettez vous permet de renforcer votre énergie au lieu de l’épuiser.

Mettre de l’énergie dans ce pour quoi vous êtes fait est contagieux : vous vous transcendez, vos clients en font le constat et en redemandent, vos équipes sont guidées par un Vous inspiré et inspirant. Vos équipes savent dans quelle direction aller et sont prêtes à vous accompagner.

C’est à ce moment-là que vous pouvez choisir de déléguer ce qui vous plombe à une personne pour qui cette difficulté est une facilité, une activité motivante et nourrissante.

Cette personne se sentira enthousiaste, utile, puissante, alignée et reconnaissante de pouvoir exercer son Pourquoi personnel, pendant que vous, vous vous sentirez en confiance, supporté et libéré.

En permettant à chacun de mettre à profit ce qui l’inspire et l’anime, l’entreprise peut performer toujours plus, sans lutter, sans s’épuiser.

L’effort exercé à l’endroit juste, peut créer un réel impact.

« Si nous oublions notre joie de vivre sur le chemin qui mène à nos ambitions, alors nous ne connaîtrons pas le véritable sens de la réussite ». Nicolas Chauvat